Garder son humanité

Chers tou·tes,

C’est la rentrée, et les derniers mois que nous avons vécu ont ébranlé certaines de nos certitudes.

Pourquoi ?

Il suffit de regarder les images des intempéries, où l’on voit les immeubles, les voitures, les forêts… partir comme des petits objets face à la révolte des éléments pour avoir un début de réponse.

En effet, nos édifices nous paraissent tellement légers que nous rencontrons dans cette destruction brutale et, ô combien rapide, la vulnérabilité de notre civilisation. Ces tempêtes, ces feux, ces inondations, ces mers de glace en mouvement, ces glissements de boue, ces tsunamis, ces tremblements de terre, etc. nous rappellent que nous sommes :

La puce sur le chien qui croyait que le chien lui appartenait
et qu’elle était le maître des lieux.

Nous quittons l’illusion de cette hyperpuissance fantasmagorique.
Nous allons retrouver la modestie de notre place sur cette terre.


Il est vrai que les larmes, les douleurs que nous voyons, sont un prix cher à payer. Les traumatismes infligés aux habitants marqueront durement des générations. Le nombre de morts chez les humains, comme chez les animaux, ainsi que dans le monde végétal et minéral, témoigne du soulèvement de la terre, créé pour un grand nombre une peur et une angoisse abyssale. Il n’y a plus de lieux-refuge.

La crainte de l’éphémère naît en chacun·e de nous d’une façon plus ou moins dense. Elle se pose, dans le regard, sur nos villages et nos villes mais aussi sur nos installations nucléaire etc.Il est difficile aujourd’hui d’observer un paysage, un lieu aimé, sans penser que demain, il pourrait être détruit en quelques secondes. Effacer de notre réalité.

La Terre reprend ses droits et nos larmes nourrissent à nouveau la modestie et l’humilité de notre place.
Peut-être que l’effondrement de notre réalité, nous permettra detrouver un nouvel imaginaire du vivre-ensemble, nécessaire pour traverser la colère de la terre, qui nous demande de la respecter.
Peut-être que notre besoin et le désir de collaborer dans la tourmente, avec l’autre, se réveilleront et l’esprit collectif renaîtra en chacun·e de nous.

De la même façon, nos craintes n’ont cessé de monter face à une explosion de la pauvreté.
Aujourd’hui, certains travaillent et ne peuvent plus se loger ou se nourrir malgré leur salaire. Plus de 2000 enfants vivent dans la rue. La dignité de l’individu est menacée par la précarité des ressources qui sont allouées au travail. L’impossibilité pour ceux et celles qui gouvernent d’écouter la misère qui gronde, provoque en chacun·e des angoisses profondes.

Notre besoin de remplacer dès que c’est possible, le travail d’une personne par une machine, une IA, un algorithme et que sais-je encore… créé des craintes pour l’avenir de soi et des enfants.

Toute évolution n’est pas forcément un plus pour la qualité de la vie.Quand nous aurons remplacé l’homme par la machine dans tous les domaines (et cela est de plus en plus fréquent) aurons-nous trouvé comment donner du sens à la vie ainsi que les moyens de vivre agréablement tout simplement ?

Aussi, le grand challenge de notre époque est le suivant :

Comment traverser cette période en gardant son humanité
et la confiance en la vie ?

C’est la grande question d’aujourd’hui. Plus que jamais, les chemins, que je propose, ouvrent la connexion au corps, à la vibration de la vie parce qu’ils réveillent l’intuition nécessaire pour s’adapter au grand changement. Garder son humanité pour trouver l’inspiration qui va nous guider vers un nouveau rêve est le nouveau défi pour que l’humanité sorte grandit de l’épreuve.

Dans le monde de l’Indien, ce qui se passe dans le monde extérieur est le reflet du monde intérieur. Si chacun·e s’éveille et retrouve la voie de l’amour et de la connexion au vivant, les contractions de l’accouchement douloureux, que nous allons vivre, conduiront à la naissance d’une humanité radieuse.

Est-ce que ma lettre est pessimiste ? Non !

L’espoir naît d’une grande lucidité qui soulève le goût d’agir. L’action est le foyer qui réveille l’espoir et gorge chacun·e d’une force insoupçonnée.
Le seul danger, qui menace chacun·e, est que la peur ferme les cœurs ou fasse exploser la colère ! S’endurcir, ou s’autodétruire, est le chemin le plus douloureux. L’ouverture du cœur unit les individus et l’amour donne la force de vivre et d’agir dans la tempête.

Osons rester le cœur ouvert, confiant dans l’avenir quel qu’il soit, innovant pour traverser l’épreuve, aimant tout au long du chemin.

Cela sera mon mantra de l’année.

Je collabore avec plusieurs personnes dans des conférences diverses et gratuites, pour permettre aux plus grands nombres de réfléchir et d’oser s’ouvrir à des possibles différents. Ce sont des regards croisés que j’apprécie, dans une époque où la discussion disparaît, et se trouve remplacer par l’art d’imposer sa vérité.

Les rencontres du premier trimestre
Participation gratuite

 « La magie de la transformation »
A partir du 4 septembre
21 jours pour voir en direct ou en replay le regard croisé de plusieurs intervenants très différents.
https://www.maudeetmarjorie.com/lamagiedelatransformationseptembre2023

·

« Danser en Paix avec notre corps et avec notre esprit » en live sur la chaîne YouTube « Ensemble pour incarner la Paix et la Nouvelle Terre »
Le 21 septembre à 20h
https://www.youtube.com/@ensemblepourincarnerlapaix1966

·

« Vivre libre » pour les rencontres « Conscience et citoyenneté »
Le 9 décembre à Paris et en visio
https://conscienceetcitoyennete.org/

Tous ces stages/rencontres sont nourris à partir de l’urgence de garder le cœur ouvert pour résister à l’inhumanité contagieuse qui nous guette. Restons des êtres libres et aimants

A très vite sur le chemin,

Gislaine

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *