L’histoire que je vais vous raconter, vous la connaissez sûrement. C’est celle de ces cantonniers qui sont interviewés et qui doivent répondre à la question : « qu’est-ce que vous faites ? »
- Le premier répond : « je travaille, je taille des pierres. »
- Le second répond : « je nourris ma famille, je taille des pierres. »
- Le troisième répond : « je construis une cathédrale. »
Arrive le quatrième. Le quatrième, celui dont on ne parle pas dans l’histoire et que je viens d’inventer. « l’Indien »
On lui demande qu’est-ce que tu fais ? Il répond « je fais ce que j’aime, je pratique mon art, mon talent, je taille des pierres, encore et encore, différemment à chaque fois. »
C’est tout le message d’une vie dans cette histoire.
Ce n’est pas la situation qui est importante. C’est comment vous la vivez ! Quel sens vous lui donnez ? Et quelle émotion nourrit l’acte que vous posez ?
Dans la période que nous traversons, il sera important d’être en conscience dans les actes que nous allons poser. C’est pour cela que j’avais envie de partager avec vous ce regard de l’Indien et de vous faire faire ce test.
Un petit test
Quelle réponse auriez-vous fait ?
Si c’est la première, souvent, elle s’accompagne de « je travaille parce qu’il faut travailler, il n’y a pas d’autres choix : c’est l’esclave. »
La deuxième. Le travail lui donne les moyens de nourrir et de prouver son amour à sa famille ! Il doit assurer pour aimer les siens. C’est ce qui est le plus important pour lui, quelle que soit la difficulté du travail, c’est en imaginant des vacances, un équipement, des études à payer, que la tâche est vécue comme un moyen d’aimer et nourrir les siens sa famille, c’est le sauveur, ou bienfaiteur, pire, le sacrifié avec joie.
La troisième, c’est la pensée collective, participé à quelque chose de plus grand que moi. Suivre un idéal, cela donne de l’importance à ce que l’on fait et réunit l’individu dans un projet collectif. C’est l’idéaliste, l’homme de conviction, le spirituel.
Enfin le quatrième, c’est celui qui fait ce qu’il aime et son bonheur rejaillit sur sa famille et s’inscrit dans la beauté du monde. C’est un homme libre d’être qui il est.
Quelle que soit votre réponse, elle n’est que le reflet d’un possible choix, qui est le reflet d’un conditionnement redoutable ou d’une route vers soi réussie.
Pour l’Indien, quand il exprime ce qui est facile pour lui, son talent, il révèle sa place dans la création car il respecte qui il est et cela le met en joie !
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